Le premier corridor de recharge au monde dédié aux camions électriques vient d’être inauguré. Et c’est en France que cela se passe (A5b et A6, dans les deux sens). En tout, 5 stations équipées de bornes ultra-rapides (de 400 à 480 kW) ont été déployées. Ce qui fait une station tous les 150 km entre Paris et Lyon.
La France devient le premier pays au monde à disposer d’un axe autoroutier adapté à la recharge ultra-rapide pour les poids lourds. L’inauguration a eu lieu le 4 octobre sur l’aire de Galande, au sud-est de Paris. Engie et APRR viennent de mettre en service un « corridor électrique ». Entre Paris et Lyon (A5b et A6), les camions électriques n’auront désormais plus aucun mal à trouver une borne.
C’est la première fois au monde qu’un tel maillage est mis en œuvre. Il est constitué de 5 stations, positionnées tous les 150 km, sur les aires d’autoroute APRR. Des bornes ultra-rapides de 400 à 480 kW permettront aux conducteurs de reprendre 300 km en 45 minutes. Les opérateurs précisent qu’il est possible de brancher deux camions électriques simultanément sans que cela ne joue sur la puissance de charge.
Ce projet a pour vocation de rassurer les transporteurs sur la possibilité de basculer vers des camions électriques sur de longs trajets. Cela ne serait pas possible sans un réseau puissant et fiable. En France, on estime que les véhicules lourds représentent environ 40 % des émissions liées au transport. Il est donc temps d’agir sur l’impact environnemental de ce secteur.
Pour Sud Solidaires, c'est une bonne nouvelle pour encourager les clients à passer sur l'électrique. Il est vrai que l'autonomie et les possibilités de recharger rapidement les batteries est un critère important dans la décision des clients.
Renault Trucks a lancé la commercialisation de ses nouveaux camions HD (T, T High, C et K). Après avoir introduit il y a deux ans le Turbo Compound permettant des économies de carburant allant jusqu’à 10 %, les camions de la gamme HD millésimés 2025 offrent un gain supplémentaire de consommation pouvant aller jusqu’à 3 %.
Plusieurs optimisations ont été mis en place avec différents éléments de la chaîne cinématique (moteur, boîte de vitesses, ponts) et équipé de série les nouveaux camions de sa gamme haute de pneus de classe A+.
Désormais, Les modèles Renault Trucks T, T High, et Renault Trucks E-Tech T intègrent de série des caméras à la place des rétroviseurs, améliorant l’aérodynamisme, participant ainsi à la réduction de consommation de carburant. Ces caméras de rétroviseur, logées dans des ailes repliables, sont reliées à deux écrans dans la cabine qui retransmettent l’environnement autour du véhicule, incluant un mode infrarouge pour faciliter la vision de nuit. Ce dispositif est également disponible en option sur les modèles Renault Trucks C, K et Renault Trucks E-Tech C.
Pour la longue distance, Renault Trucks propose une version optimisée pour la consommation de carburant : le Renault Trucks T Smart Racer. Disponible sur les modèles T et T High, le Smart Racer combine un moteur DE13 Turbo compound avec l’ensemble des options disponibles favorisant la consommation. Cela apporte -14 % de consommation et des émissions de CO2 réduites de 15 % par rapport à un modèle standard.
Le système de direction assistée du millésime 2025 stabilise le véhicule à haute vitesse et rend la direction plus souple à basse vitesse, ce qui facilite les manœuvres en zone urbaine et péri-urbaine.
Aussi, une direction assistée hydraulique et un moteur électrique, dont les capteurs ajustent en temps réel le comportement du véhicule selon des mouvements du camion et des intentions du conducteur.
Une nouveauté avec un dispositif d’assistance au maintien de voie avec correction automatique est également disponible. Premièrement, il replace le véhicule dans sa voie en cas de déviation involontaire. Deuxièmement, il offre aussi une protection supplémentaire contre les angles morts, renforçant ainsi la sécurité des usagers piétons et en deux roues.
Les feux de route s’activent automatiquement en fonction des conditions extérieures (météo, obscurité, autres usagers), en complétant les feux de croisement automatiques déjà disponibles de série sur la génération précédente. Pour une visibilité optimale, des lampes de travail peuvent être installées sur le châssis ou à l’arrière de la cabine.
Cela fait 30 ans que l’entreprise s’engage en faveur de l’égalité des chances et de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap.
En 2022, le 11ème Handi'accord pour la période 2022/2024 a été signé par les 5 organisations représentatives du personnel dans l’entreprise(CFDT, CFE-CGC, CGT, FO et SUD).
En 2021 et 2022, en matière d’intégration de personnes en situation de handicap, il y a eu :
En 2022, l’entreprise a participé au Duo Day avec 13 Duo à Lyon ainsi qu’une concrétisation d’un stage en communication IT&SF. Il y a eu aussi 6 Duo de formés à Bourg-En Bresse.
Les sites de Blainville, Lyon et Bourg en Bresse participent au Duo Day 2023.
Il y a eu au total, 8136,98 euros d’aides sociales de versées en 2022 aux salariés Renault Trucks SAS incluant les enfants et conjoints.
Pour SUD Solidaires, cet accord est bien, mais il est malheureusement constaté une différence flagrante entre ce que la direction générale souhaite et ce qui se passe concrètement dans les usines. Sud Solidaires a demandé à la direction de bien insister sur le respect de l'accord dans les usines et en particulier sur les recrutements où bien souvent les salariés en situation de handicap sont écartés.
Mercredi 6 septembre 2023, c’est tenu la dernière réunion de négociation entre les organisations syndicales et la direction sur la mise en œuvre chez Renault Trucks de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie. Elle s’appliquera à partir du 1er janvier 2024 pour tous les salariés de l’entreprise.
La direction a d’ores et déjà communiqué sur le sujet en affirmant que rien ne changera… ou presque…
Pour Sud, le constat, c’est qu’il y aura des changements majeurs sur des domaines comme la classification, les catégories professionnelles et la prime d’ancienneté des salariés de l’entreprise.
Cette convention s’appliquera à l’ensemble des salariés. Même si l’entreprise met en place quelques garanties de rémunérations pour les salariés déjà embauchés, c’est sur les futurs embauchés Renault Trucks après le 31 décembre 2023 qu’elle s’appliquera dans son intégralité. C’est ce qu’on peut appeler « la clause du grand-père ».
Elles décrivent les activités et les responsabilités significatives des emplois dans l’entreprise. Elles ne décrivent pas les situations individuelles de chaque salarié comme le font les fiches de postes de travail, mais bien par métier/activité. Elles serviront à la classification des emplois et seront remises par les managers ou les ressources humaines. Elles pourront, selon la direction, sur demande, faire l’objet d’un simple éclaircissement dans un délai d’un mois.
Pour Sud , la direction a omis quelques détails de l’article 63.1 de la convention qui ont leurs importances. Primo, le délai d’un mois pour demander des explications ne figure absolument pas dans cet article. Secundo, le dernier alinéa stipule que « la fiche descriptive de l’emploi fait l’objet d’un réexamen à l’occasion de l’entretien professionnel visé à l’article L 6315-1 du Code du travail… » et elle est donc discutable pendant les entretiens professionnels.
La nouvelle convention réunit les ouvriers (AR) et ATAM et elle classe les emplois en deux catégories, non-cadre et cadre. La direction confirme que les dispositions internes, comme les accords d’entreprise, faisant référence au statut ouvrier (AR) ou ATAM sont applicables aux salariés dont les emplois seront cotés non-cadre.
Toutefois, avec la nouvelle classification des emplois, certains salariés de la catégorie (ATAM) non-cadre pourraient basculer dans la catégorie Cadre. Inversement, la direction a aussi évoqué que des cadres pourraient se retrouver non-cadre mais elle maintiendrait leurs rémunérations.
Pour Sud, la nouvelle convention semble rendre compliqué ou voire impossible, dans certains secteurs de productions, les modalités d’évolutions de carrières. Si à l’avenir on ne change pas son emploi, cela pourrait positionner des personnes à des niveaux supérieurs sans donner de promotion.
Chaque salarié sera informé de sa classification qui sera associée à son emploi par mail ou par courrier à compté du mois d’octobre jusqu’au 1er décembre 2023 et chacun aura 1 mois pour demander des explications. Sud vous invite vivement à demander des explications pour détailler et clarifier tous les éléments qui ont permis de définir la cotation de votre emploi.
La nouvelle convention de la métallurgie supprime l’ancien système des coefficients et positions et les remplaçants par des groupes et des classes d’emplois de A à I et de 1 à 18 en fonction de la cotation de 6 à 60.
L’entreprise utilisera un référentiel d’analyse composé de 6 critères et chacun d’entre eux divisés en 10 degrés. La somme des niveaux de degrés donnera la cotation de l’emploi et positionnera le salaire minimum hiérarchique de base.
Pour Sud, ce nouveau système n’apporte rien et ne permet pas aux salariés un comparatif avec l’existant en faisant disparaitre les coefficients. Quant au référentiel il est bien trop généraliste et ambigu, il servira à coter tous les salariés de l’opérateur aux cadres dirigeants.
La nouvelle convention révise la formule de calcul de la prime d’ancienneté. Des dispositions transitoires sont prévues notamment un complément du montant de la prime si en janvier 2024, en raison de la seule entrée en vigueur de la convention collective, cette nouvelle formule conduit à un montant inférieur à celui perçu en décembre 2023.
La direction s’engage à intégrer le complément de l’ancienne à la nouvelle prime dans le salaire de base 35 heures, ce qui apparaitra sur la fiche de paie sera la nouvelle prime et une augmentation dans le salaire de base correspondant au complément.
En outre, la direction s’engage à intégrer dans ce système tous les derniers embauchés qui n’auront pas encore les 3 ans pour la prime d’ancienneté. La direction a proposé de conserver le revenu minimum annuel garanti (RMAG) qui est discuté lors des négos salaires ainsi que le salaire minimum d’embauche qui est plus favorable que les minimas de la convention collective de la métallurgie.
La prime de départ à la retraite est conservée dans les mêmes conditions garanties dans la convention d’entreprise Renault Trucks. Conclusion : Pour la direction semble vouloir instaurer « des gardes fous » afin que les salariés ne subissent pas de perte de salaire, mais le réel problème va plutôt être dans l’évolution de carrière, ce que l’on appelle actuellement les promotions.
Cela va devenir très compliqué, voire impossible, avec le nouveau système de changer et monter de niveau.
Quant aux futurs salariés embauchés à partir du 1er janvier 2024, notamment les 100 embauches prévues pour Blainville, ils entreront entièrement dans la nouvelle convention et verront leurs conditions de rémunérations se dégrader vis-à-vis des anciens salariés embauchés avant cette période et en particulier sur la prime d’ancienneté.
L’accord d’accompagnement de la convention collective nationale de la métallurgie pour Renault Trucks est soumis à signature jusqu’au 23 octobre 2023.
Ce jeudi 17 novembre, a été inauguré le premier camion électrique en circulation, pour les trajets longue et moyenne distance, mis en service à La Poste, annonce un communiqué.
Depuis mi-septembre, le camion électrique, fabriqué par Renault Trucks, relie les plateformes de Corbas, Lyon centre, Lyon 3e, Vénissieux, et réalise 143 km quotidiennement.
« C’est en testant ces nouveaux véhicules électriques que nous mènerons à bien notre plan de décarbonation, qui vise à réaliser 50 % de nos kilomètres transport en énergie bas carbone dès 2030 », a déclaré Philippe Dorge, directeur général adjoint du groupe La Poste, lors de l’inauguration.
Alors que La Poste possède une flotte de 5 000 camions électriques, dont 500 en Auvergne Rhône-Alpes circulant chaque jour pour acheminer les lettres et les colis, réduire les émissions constitue un des axes de progression, affiché par l’entreprise, puisque le transport de courrier représente 83 % de ses émissions carbone.
Pour cela, le transporteur prévoit un développement de l’usage des énergies électriques, pour les distances moyennes (250-400 km), et de l’hydrogène, pour les longues distances (plus de 400 km).
Source: Le progrès
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